samedi 14 juin 2008

Je te hais, mais je ne t'aime pas non plus.

- Je te hais, mais je ne t'aime pas non plus. Tes mots, tes gestes, ton air m'agacent les uns après les autres. La première fois que je t'ai vue, je ne t'ai pas regardé, tu ne m'as pas plus. C'est bête... Je t'ai dit l'inverse, mais c'était faux. Tu voix tu avais raisons d'avoir peur de mes mots. Ils sont toujours aux bouts de mes lèvres prêts à être jeté à n'importe qui, n'importe où. Je les fais naître de mon âme dissolue. Oui je parle de moi, encore de moi. Mais MAXIME VOUS ENMERDE! Oui Maxime plus libre que jamais, plus cynique aussi, t'enmerde, toi, aussi... toi surtout. Tu pleures? (silence, il reprend) Mais non, c'est faux, dans le fond tu t'en fous.





- Excuses moi, je ne me comprenais plus, je m'étais perdu dans ma skyzophrénie. Je t'aime, si je t'assure, pourquoi tu ne me crois pas? La première fois, j'ai frissonné, si, nous étions au cinéma. Rien de tel qu'une salle noire, illuminé d'illusions pour frapper notre timidité. Je tiraillais mon corps pour attraper ta bouche, celle qui se défendait tant bien que mal (tu vois tu commençais déjà à me torturer). Une fois nos deux bouches collées, une fois ce baiser violent, par l'émotion de l'attente, ou encore par sa rapidité; c'était comme le saut de l'ange d'un homme qui se jette d'une falaise dans la mer, dans une chute, on n’a pas le temps de penser à l'atterrissage, je tremblais. Je ne savais pas où je m'étais engagé. Je n'ai du souvenir de la suite de ce baiser que l'écran blanc qui comme un couperet détruit le rêve.

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